Le Jardin des Tuileries et ses merveilles

Le Jardin des Tuileries est le plus vaste et le plus ancien des jardins parisiens. Ainsi, son histoire regorge d’évènements marquants retraçant l’histoire de Paris, et de sa créatrice, Catherine de Médicis.

Vous pourrez voir là-bas des ormes et d’autre espèces d’arbres du second empire, des statues des personnages de l’Antiquité datant de 1716…

Il vît le jour en 1564, après le projet infructueux de François 1er en 1519. Ce fut sous l’œil attentif de Catherine de Médicis que naquît un palais nommé Les Tuileries, en référence à cette fabrique de tuiles. Il se voit entouré d’un jardin florentin inspiré du Moyen-Âge où une grotte affichait les œuvres du céramiste Bernard Palissy.

De fastueuses réceptions se tenaient au Jardin des Tuileries, permettant à chacun d’étaler sa richesse… et son pouvoir. En 1664, André le Nôtre fut chargé de redessiner le jardin sur ordre du roi Louis XIV. Celui-ci a décidé de l’ouvrir au public pour la Saint-Jean, faisant de ce jardin le premier jardin public.

En 1719, Louis XV habilla le jardin des sculptures du parc de Marly, suivies en 1794 par d’autres statues des parcs royaux.

Les Galeries de l’Orangerie apparurent en 1853 et le Jeu de Paume en 1861. Fêtes officielles et évènements populaires se tiennent là et se succèdent. Ainsi, les parisiens assistèrent à l’ascension des premiers ballons à hydrogène en 1783. Mais pas seulement : il y eut le premier salon de l’automobile (1898), le banquet des 22000 maires de France (1900).

Le Jardin des Tuileries dans tout son faste.
Pourtant, malgré son faste, le Palais fut partiellement détruit par un incendie en 1871, aux affrontements de la Commune. Ensuite, il fut rasé en 1883, ne laissant qu’un vaste jardin puis fut agrandi par le jardin du Carrousel.

Depuis lors, le jardin des Tuileries s’est transformé. Les paysagistes Louis Benech, Pascal Cribier et François Roubaud ont eu besoin de six années (1991-1996) pour lui redonner sa jeunesse. En effet, ils ont gardé l’essentiel de la vision qu’en avait André Le Nôtre.

Les pelouses du Grand Carré sont retracées, 68 grands arbres sont conservés, 1300 sont replantés (dont 800 dans le Grand Couvert). Aussi, les deux exèdres de marbre blanc (bancs en demi-cercles pour converser, présents à l’origine dans l’abside des basiliques chrétiennes), sont mises en eau. Grâce à cela, une touche romantique vient étayer le jardin.

Désormais, 125 000 plantes sont placées chaque année par les jardiniers du domaine. Le canal de l’Ourcq (sourcé dans l’Aisne) permet d’alimenter l’eau d’arrosage. De nos jours, c’est une pompe à forte pression et une gestion informatisée qui le permettent.

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